Les édifices industriels proposent une enceinte maçonnée et disposent de grands plateaux libres structurés de poutres et de colonnes. La maçonnerie, entre autres rôles, contrevente et soulage les noeuds articulés des structures métalliques.
Les grands plateaux libres font écho au programme de bureau pour lesquels les usagers sont encore inconnus, sans compter la flexibilité attendue.
Nous nous inspirons littéralement de cette disposition structurelle afin que la référence au patrimoine industriel ne soit pas purement ‘esthétique’ mais inscrive les édifices projetés dans le grain contextuel.
Nous proposons des édifices constitués d’une enceinte maçonnée dans laquelle des structures en bois s’installent. Les contreventements et les encastrements sont assurés par les maçonneries. Les structures en bois, soulagées de la sorte, sont alors dessinées librement articulées au profit d’une flexibilité d’usage.
Une telle hypothèse suppose parallèlement d’en mesurer de facto les incidences économiques tant sur le plan matériel que sur la mise en oeuvre et ses temporalités.
En amont, le projet se saisit de ces visées pour en constituer des valeurs architectoniques. Le mur maçonné prendra la forme de structures en béton préfabriquées répétitives et parachevées de brique afin de synchroniser les temporalités de mise en oeuvre avec les structures bois.
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