Situé à mi-chemin entre le haut du mont d’Anzin et le bas de la vallée bordant l’Escaut, la découverte du site débute depuis la rue Jean Jaurès. Une fois engagé, nous y découvrons le passé industriel caractérisé par la présence des anciens bureaux et du château d’eau de l’ancien site de Vallourec. Premières émergences construites, elles présupposent un rôle important dans la séquence d’entrée du projet.
Le canal de l’Escaut et ses berges sont un élément structurant du paysage, ils doivent être l’artère vivante et demeure une accroche évidente du projet au territoire. L’aménagement des espaces du CECVM sont imaginés comme le chaînon d’un écosystème. Le séquençage de paysage de prairies, noues, bosquet, tisse un lien étroit vers les berges. Celui des places, terrasses et parvis accueillent les flux de piétons, vélos et véhicules depuis la ville.
Ces infrastructures parallèles délimitent une bande dont l’épaisseur accueille les volumes du CECVM.
Le projet se distingue en trois pavillons dont le potentiel d’indépendance participe à l’hyper fonctionnalisme de l’ensemble.
La Serre d’entrée est le trait d’union entre les éléments du patrimoine Valenciennois et les nouveaux volumes, mais aussi un passage entre le paysage urbain et celui des berges. Prolongement de l’espace public, la Serre mène vers la galerie couverte qui connecte les différents pavillons. C’est depuis cette colonne vertébrale que de toute la gestion de flux piétons est réalisable, elle est un lieu de convivialité et de repos s’ouvrant sur son environnement.
La Halle, la Serre, le Village et la Nef, tous s’ouvrent vers un interstice aménagé ou un parvis. La volumétrie et la matérialité communes insistent sur une cohérence globale. Leurs surfaces de polycarbonates enveloppant font paraitre les pavillons comme des cubes fermés scintillant la journée, ou comme des volumes mystérieux, laissant deviner l’aménagement intérieur la nuit tombée.