La construction du nouveau Dojo de Mons-en-Baroeul participe au développement de la diversification fonctionnelle et sociale au sein du quartier. Le nouvel équipement s’intègre avec une architecture calme, posée et harmonieuse pour accueillir la pratique des arts martiaux.
Définie par des formes géométriques simples et rassurantes, le Dojo est conçu pour favoriser les valeurs intrinsèques de la pratique comme le respect, la concentration et la méditation.
Obéissant à des règles d’orientation symboliques, le bâtiment s’ouvre sur un axe principal, à l’image d’un axe céleste, à la fois en connexion avec le dénivelé du terrain et éclairé zénithalement par la toiture en sheds. Venant célébrer l’architecture du silence et de la spiritualité, l’entrée est ici considérée comme un passage, marquée par l’implantation d’un arbre ginko – considéré comme un arbre immortel – révélant la transparence de la façade principale.
Les différentes fonctions du programme sont organisées de façon à regrouper les espaces servants et les espaces servis autour de l’axe principal. Les salles de pratique sont positionnées vers le soleil levant et les locaux de service sont positionnés du côté du soleil couchant. Cette organisation
permet d’offrir un confort thermique approprié à chaque usage.
L’enveloppe du bâtiment a été choisie avec rigueur. La couleur blanche donne son identité au Dojo et une élégance certaine vient le démarquer du reste de l’environnement bâti alentour. Entre opacité et degrés de transparence, le dojo joue sur le contraste entre la matérialité robuste et la fragilité. La sobriété intérieure est magnifiée par ses finitions brutes et des textures lisses.
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