Le bâtiment de parking silo est un ouvrage « fonctionnel » qui rentre dans une forme parallélépipédique. Il accueille en son sein un certain nombre de fonction d’accueil, reparties au RDC, le long de la rue des Métissages, ainsi que 250 places de stationnement réparties de part et d’autre de la rampe continue. De plus, il bénéficie d’une situation à valoriser au sein de la ZAC de l’Union, se situant à l’angle de l’axe majeur de ce nouveau « morceau de ville » : la rue des Métissages et de la nouvelle rue du Parc.

Le parti pris est ici d’affirmer ce bâtiment comme une seule entité (malgré plusieurs fonctions) en s’appuyant sur un élément architectonique constitutif de l’édifice : le gardecorps.
Celui-ci est pensé comme un ruban épais et sombre, encerclant le bâtiment. Il suit les rampes douces des pentes de stationnements dans les étages, s’interrompt en plusieurs séquences sur le rez-de-chaussée pour laisser l’accès à l’intérieur du parking, s’interrompt pour créer une fenêtre urbaine au croisement de la rue des Métissages et du Parc et ainsi offrir des vues depuis l’espace public vers l’intérieur du bâtiment, dissimule l’impact de la rampe à 15%, très présente en façade, pour ne laisser apparaitre que « furtivement » le passage des voitures sur cette rampe que comme une « apparition », mise en valeur par la couleur intérieure du bâtiment.

La caractéristique de ce parking réside dans son principe de rampe continue. Le stationnement est réparti de part et d’autre d’une voierie en pente (maximum 5%). Ce principe de « stationnement en pente » s’avère comme étant le plus rationnel et le plus économique, dans l’emprise au sol « réduite » qu’il engendre et la quantité de matière (structure, dalles, …) qu’il déploie.
A la demande du programme; le dernier ½ niveau doit être « à plat ». En effet, il est nécessaire et obligatoire que le dernier niveau de l’ouvrage de parking soit mutable (tout en préservant la fonction du parking au ¾ de sa capacité).