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requalification urbaine, place de la Concorde

Petite Synthe (59)

Surface : 3.5 ha
Montant : 4.17 M Euros
Réalisation : Concours 2011
Certification : BBC
Maître d'ouvrage : SPAD
Architecte : de Alzua+ /asa 2002
paysagiste : Philippe Thomas
Bureau(x) d'étude : Verdi Ingénierie
dealzua urbanisme lille
Au delà de la position prédominante de la Mairie, le site s’inscrit dans un milieu très hétérogène où se mèlent individuels, collectifs, équipements sportifs, enseignement, édifices publics... La position aléatoire voire chaotique de ces éléments détermine des vides non qualifiés. Avant d’investir ces vides il faut comprendre leurs situations, leurs limites. Par ce constat d’hétérogénéité globale, la limite physique du site se diffuse dans la limite sensible. Cette dernière détermine une épaisseur variable qui influence toute intervention sur le site.
En portant un regard sur ce qui caractérise cette épaisseur, on se rend compte qu’elle offre un caractère ambigü au lieu. Il est enclavé entre les fonds de parcelles des maisons environnantes mais animé par les espaces d’accès aux différents édifices.
Ainsi, le projet tente d’unifier le site façonné comme une intériorité, un coeur d’îlot. Il devient le dessin d’un paysage, en créant une trame génératrice capable d’intégrer le bâti existant et l’épaisseur qui constitue la limite. Cette trame constituée d’arbres donne la mesure au lieu et homogénéise l’ensemble.
La forêt s’amuse avec le contexte, d’abord avec l’horizon en créant un ciel, dans la canopée des arbres, ensuite au sol, faisant jouer différents «jardins» selon une géométrie aléatoire. La forêt, plantée tous les huit mètres, d’essences et de hauteurs différentes introduit une diversité. C’est un paysage en mutation, évoluant selon les saisons, se propageant au fil du temps jusqu’à créer un ciel, abritant tout le site des vents dominants. La forêt offre une identité forte à la place autour d’une poésie, d’une sensation (le silence, le bruissement des feuilles...) plus qu’autour d’une simple fonction, comme c’est le cas aujourd’hui.
Le projet a une vocation sociale puisqu’il introduit une démarche participative en donnant à chacun l’opportunité de planter un arbre, travaillant avec les associations du quartier pour que tous s’approprient le lieu. La place fera alors partie de la vie de chacun et créera une mémoire collective, élément essentiel de la ville.
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dealzua architectes
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