Avec la conscience de devoir accueillir un programme dense, et l’envie d’utiliser le front bâti comme point de départ, nous avons construit une matrice géométrique sur le mur existant permettant de définir un système d’épaisseurs et de mesures.
Le projet imagine un quartier dans lequel sont déclinés six axiomes, plus ou moins accuentés en fonction des îlots.
∙ Les collectivités sont au service de la ville, les cœurs d’ilôt contribueront à la définition des espaces publics.
∙ La densité est un atout majeur pour fabriquer des modèles durables, en terme d’énergie mais aussi d’usages.
∙ Le végétal doit être imaginé comme un écosystème capable d’évoluer et de s’adapter, le paysage aura une identité bien définie dans chacune de ses étapes évolutives.
∙ La mixité est intéressante si les espaces sont capables de provoquer des échanges à des niveaux différents : du palier au jardin, des espaces de jeux aux espaces de rassemblement, tous doivent être imaginés dans le respect de la communauté et celle de l’individu.
∙ Les circulations douces seront prioritaires sur les autres (la logique de la circulation suivra une logique fonctionnelle mais aussi une autre sensorielle, faite de couleurs, matières, odeurs et lumière.
∙ Les logements, véritable matière de la ville, gardent une certaine capacité d’évolutivité qui pourront dans le temps se transformer avec des scénarios encore inconnus. On appellera ce phénomène le potentiel d’urbanisation.
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